Le Phare des Pâquis

46° 12’ 36” N – 6° 09’ 25” E

La « Rade ». C’est quoi ? C’est où ?

Dans les médias, le mot « rade » est souvent mal utilisé ou mal localisé.
La plupart des dictionnaires nous donnent comme définition:
— Vaste bassin protégé avec une issue vers le large où les navires peuvent trouver un bon mouillage —.

Selon Wikipédia, une rade se distingue d’une baie ou d’un golfe par le resserrement de son ouverture vers le large. Un bon exemple en France, la rade naturelle de Villefranche-sur-Mer. Mais la plupart sont des estuaires fermés artificiellement par des digues. La rade de Cherbourg avec ses 1500 ha est la plus grande d’Europe.

En 1857 Genève, avec ses deux jetées barrant la sortie du lac, s’est dotée d’un port unique qu’elle a nommé : « port principal ou Rade de Genève ».
Donc dans la cité de Calvin, la rade c’est l’espace de 32 hectares délimité dans le Sud par le pont du Mont-Blanc et au Nord par les jetées des Pâquis et des Eaux-Vives.
Une passe de 230 mètres, orientée Sud-Nord permet aux bateaux un accès pour venir se protéger des vents dominants.

Au-delà des digues ce n’est plus la rade. On peut dire selon les goûts : petit lac, lac de Genève ou Lém… !