Le Phare des Pâquis

46° 12’ 36” N – 6° 09’ 25” E

Pour certaines personnes, au temps du GPS, ce phare n’a plus sa raison d’être. Cependant il semble difficile d’imaginer le port de Genève sans sa présence venant équilibrer le « Jet d’eau ». Ce nouveau phare venait en 1894 remplacer un premier fanal devenu obsolète d’une hauteur de 7,50 mètres, construit lors de la création de la « Rade » et qui fonctionnait depuis le six décembre 1857.

Phare principal jetée des Pâquis

Illustration technique du Phare des Paquis

1894 : Mise en service le 21 avril
Ingénieur cantonal : Émile Charbonnier (1857-1935)
Architecte : Paul Bouvier (1857-1940)
Construction métallique : Schmiedt Charles-Henri (1834-1922)
Gestion : DGPN1, Capitainerie cantonale
Maintenance : Services Industriels Genève (SIG)

Hauteur : 18.70
Foyer lumineux : 15.00
Portée géographique : 15 kilomètres
Portée lumineuse : 36 kilomètres
Période : un éclat blanc toutes les 5 secondes
Position WGS84 : 46,209982 N / 6,156932 E

Appareil optique de Vème ordre, à 4 panneaux lenticulaires
(Barbier & Fenestre — Paris 1894)

1936 : Électrification : ampoule de 500 watts et entraînement des panneaux lenticulaires par un moteur électrique de 1,5 cheval.
Éclairage actuel, lampe de 1000 watts.
2004 : Le Phare des Pâquis est activé auprès de la Lighthouse Sociéty sous le label SW001 par Michel, Pascal, Pierre-Yves, 3 radioamateurs genevois.
2007 : Mise en route du site Internet
2015 : Pose d’une plaque sur la porte du phare à l’attention du publique.
2016 : Diffusion d’un article sur Wikipédia.
2019 : Édition d’un livre sur le phare des Pâquis.
2020 : Reconstruction du site Internet et remise en état des engrenages d’entraînement de l’appareil rotatif.
2021 : Édition d’un QRcode

1. Département de l’environnement, des transports et de l’agriculture

Max le gardien (1857-1944)



François Marc Delrieu, dit Max, est né le 6 décembre 1857, le même jour qui a vu l’illumination du premier fanal genevois dans la rade.
À 26 ans il est engagé comme responsable de l’octroi et gardien du phare. Dix années plus tard en 1893, il participe activement aux travaux de transformation de l’édifice.
Il termine son service en 1903 et devient cantonnier.

Phare secondaire jetée des Eaux-Vives

Mise en service : 1911
Ingénieur cantonal : Émile Charbonnier (1857-1935)
Hauteur : 4.70
Plan focal : 1,50 au dessus du niveau de l’eau
Structure octogonale blanche en béton armé. Dôme en cuivre
Appareil optique de Vème ordre, fixe, ouverture 270° (Barbier, Bénard&Turenne, Paris)
Couleur : rouge, ampoule de 125 watts

Son histoire en quelques clichés