Le Phare des Pâquis

46° 12’ 36” N – 6° 09’ 25” E

« Petit bonjour » du phare…

Si l’Angleterre en 1840 est le berceau du timbre-poste, c’est en Autriche que l’on voit apparaître la première carte postale le 1er octobre 1869. Les premières versions sont de type commerciales avec des impressions de textes et un faible espace pour une courte correspondance manuscrite.
En 1873, à Paris, les magasins « A la belle jardinière» font reproduire, au recto de ces cartes, de petites illustrations en noir et blanc sous la forme d’eau-forte, représentant leurs immeubles de la rue du Pont-Neuf.

La carte imprimée s’émancipe lentement du format officiel : ainsi, lors de l’Exposition universelle de 1889, une image dessinée représentant la tour Eiffel est vendue à 300 000 exemplaires. L’expérience reste exceptionnelle. Dès 1900, outre les cartes standardisées, apparaissent les « Gruss ». Ces productions allemandes, conviviales et à plans multiples, laissent place à souhaits, salut et remerciements.

Le 20 novembre 1903, l’administration des postes françaises décide de diviser le recto de la carte en deux parties, l’une, à gauche, réservée à la correspondance, et l’autre, à droite, à l’adresse. Dès lors, un cliché peut librement occuper tout le verso. La carte postale va aider la photographie à se diffuser à travers le monde et dans toutes les couches sociales.

Le phare des Pâquis et son environnement splendide n’échapperont pas, pour notre plus grand plaisir, à cet engouement. Rendez-vous dans le menu et visitez notre collection.
(sources, Wikipédia)