Le Phare des Pâquis

46° 12’ 36” N – 6° 09’ 25” E

Salut au phare de Bouza…

En 1829, à Plakaia, le premier fanal de l’État grec moderne fut allumé, à l’embouchure du port d’Égine, par le gouverneur Ioannis Kapodistrias. 
Jusqu’en 1831, c’était la seule lampe dans l’État grec libre.
Sa tour en pierres égéennes a été, hélas, blanchie à la chaux depuis. Elle mesure 9 mètres de hauteur et est surmontée d’un dispositif métallique supportant un feu à éclat de type « flash » (deux éclats dans une période de 11 secondes). Sa hauteur focale à 11 mètres au-dessus du niveau de la mer, rappelle l’époque où il représentait un salut pour les marins.
Sur des photos plus anciennes, on pouvait voir se dresser, à côté, la petite maison du gardien.
Le dernier responsable du phare, Giannis Besis, décédé à l’âge de 94 ans a donné son surnom de Bouza à cet édifice. Aujourd’hui le phare, automatisé, semble avoir été abandonné.
Seule une association de citoyen actif d’Égine s’en préoccupe.

Le nom « Faros » est considéré comme provenant du nom de l’îlot « Faros » près d’Alexandrie, sur lequel au 3e siècle av. J.-C., le phare du même nom a été construit par l’architecte éponyme Sostratos le Cnidien.
Le phare d’Alexandrie, était le phare le plus célèbre de l’antiquité et l’une des sept merveilles du monde.  La construction du phare a commencé sous le règne de Ptolémée Ier le Sauveur et a été achevée par son fils et successeur Ptolémée II Philadelphe. 

La hauteur de la tour était de 156,9 mètres et il s’agissait du plus haut bâtiment de l’antiquité tandis que son illumination était de 30 milles marins.  Au cours de la journée, une épaisse fumée « s’échappait » du sommet de la tour qui aidait les navires à se diriger vers le port d’Alexandrie.  Malheureusement, après les trois tremblements de terre qui ont eu lieu en 796 av. J.-C., en 1303 ap. J.-C..  et en 1323 ap. J.-C., il a été complètement détruit.  La forteresse de Quaitbay a été érigée à sa place à partir des ruines du phare.

Stella, deux ans et demi, devant le fanal de Bouza